Les poumons des patients souffrant de BPCO produisent davantage de mucus que les poumons sains. Les substances irritantes inhalées pendant des années paralysent voire détruisent les cils vibratoires des voies respiratoires, qui ne sont alors plus capables d’évacuer les sécrétions produites par les bronches. Le sujet expectore dès lors ce mucus visqueux par la toux.
Les personnes souffrant de BPCO toussent principalement le matin au lever. La plupart du temps, elles se sont habituées à cette toux et ne s’en inquiètent pas. Ce n’est qu’en cas de refroidissement ou d’infection des voies respiratoires qu’elles consultent le médecin.
Les mucosités présentes dans les bronches engendrent un rétrécissement du diamètre des voies respiratoires. Cela provoque la même sensation que lorsqu’on respire à travers une paille. Au début, la dyspnée n’est perceptible qu’en cas de gros effort physique mais, peu à peu, elle évolue jusqu’à apparaître au moindre effort et, en cas de BPCO à un stade avancé, les patients et patientes se plaignent d’une dyspnée qui se manifeste même au repos.